On écrit pour être nu, comme on voudrait être déshabillé.

Je suis parfaitement conscient qu’elle est inaccessible, modeste et proche de moi, trop belle, manifestement calme, je manque de temps et elle a autre chose à faire.  Elle a un jolie sourire, de jolies yeux, de jolies jambes.

Elle est directe, elle ne laisses jamais l’ambiguïté s’installer, ça me déstabilise, ça raffermit son emprise. Très vite, ses lèvres sur ma joue. J’adore, mais je dit rien.

 

 

Elle est jolie quand je la prends dans mes bras. Mes paupières se ferment, Ma respiration saccadée marque le rythme. Ses caresses amicales et mon regard se posent sur son visage, dont je me nourris et qui m’apaise.

La séparation sur le pas de la porte est rapide. Je laisse un peu de moi à chaque fois que cette porte se referme. Je me demande si tu sauras reconnaître le moment où cette quête sans fin m’aura laissé vide, vide de tout sentiment et de toute émotion, ou bien si tu continueras comme une mécanique usée à reproduire les mêmes gestes sans en goûter le sens, jusqu’à ce que les rouages se cassent et te laissent immobile.

 

Evidemment, j’aimerait qu’elle sois mon amie. Elle est si gentille. De la passion dévorante de mes quinze ans ou de mon cœur de sédentaire, l’un des deux devait céder face à l’autre. En conséquence, j’ai changé, inconsciemment, insensiblement, sans jamais l’avouer. Alors que son sourire est resté le même, elle as forgé la matière interne, tu l’as durcie et rendue impénétrable. Ça n’a pas été facile, parce qu’il faut en passer du temps, à marteler la flamme pour l’étouffer et me rendre adulte. Il en faut du temps pour instinctivement écarter de mon chemin toutes celles qui pourraient la raviver en soufflant sur les braises.

 

Longboard au mont verdun.

Voila le défi: faire quelque chose qui donnerai l’envie de me défoncé, une dose de dopamine gratuite, un truc fou, pas commun, mais moderne….l’alcool, la drogue et le sexe c’est toujours contemporain…. mais ça me semblerais malsain de mélanger les trois, et on sais comment cela finit.

 

source image : mister-pan.tumblr.com/

 

Alors justement je connais un mec fou, et maintenant une miss et plein d’autres joyeux du style, pas commun, mais moderne ! Simple et efficace il me présente « Le Longboard »… après de laborieux début, oui déjà sobre et sur deux pieds, c’est pas toujours évident… Je commence un prendre un réel plaisir quand je vois le paysage qui s’offre à moi, je n’ai encore jamais rien vu de tels. Pas beaucoup de voiture, je me sens en sécurités. J’avance , j’avance de plus en plus facilement, le vent se lève de plus en plus. Quelques perte d’équilibre par moment.

 

Mais le Mec me pousse au défi sportif, mais ma dopamine prend sa source ailleurs, je n’ai jamais compris qu’on veuille être le premier, en sport comme ailleurs, ça ne me semble pas sain. J’aime être bon, je fais tout ce que je peux pour, mais viser la pole, ce n’est pas une de mes valeurs. Bref. Le dépassement de soi, ça ne me parle pas. Je ne vois pas l’intérêt, ça me semble narcissique et désespéré. 

 

voila le délire:

 

<p>Quiet and cool runs at Mont Verdun from Spoky Woky on Vimeo.</p>

Longueur: 2600 m  / Dénivelé: environ 300m.

 

C’est une route type montagne, avec épingles à cheveux et très belles courbes. Elle possède 3 méchantes épingles, deux chicanes ( attention à la dernière sur le bas,revêtement souvent humide car sous couvert de bois). Sinon, longues lignes droites et petites courbes. Le revêtement est neuf, très récent, et le spot ne demande pas un gros niveau. La route est large, la pente pas trop hardcore. C’est le type de spot parfait pour s’initier et se perfectionner au downhill de par les nombreux aspects techniques qu’il présente. Par ailleurs, on compte pas mal de raccourcis à travers les bois pour la remonté, ce qui permet de travailler une courbe, et remonté très rapidement.

 

Pour le perfectionnement, on atteint vite de bonnes sensations de vitesse, surtout sur l’arrivée qui est une ligne droite assez pentue.

Enfin, le cadre est super sympa, campagne, ptis zozios etc…

 

Ma tantien de loaded « en poche », j’ai plus qu’a prendre ma licence auprès d’une famille Lyonnaise…

Une nuit blanche ou une journée noire, les deux ?

Ces soirs où la vie nous malmène, la tête en bouillon, le cœur lourd et les yeux fiévreux, on se perd parfois, noyés dans la société et les pensées folles. J’ai le sang chaud, le corps pesant ou las mais l’herbe inonde mes veines et m’envoie valser dans les émotions pures. Peu de concurrence à ce plaisir solitaire. A part celui qui vient des caresses de l’autre.

Certaines choses vont manquer, d’autres viendront.

 

 

Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existé ne serait pas purement fortuite.

 

Violence des gestes et des mots…

On pourrait croire à un mauvais film d’horreur, un instantané de vie pris au dépourvu, une pause chaotique dans une réalité dérangeante, même les cœurs semblent s’être arrêté, nos souffles pourtant profonds. Une tension nerveuse, se solidifie dans les millièmes de secondes qui s’écoulent.

 

Son visage, défiguré par la rage et la stupeur, est à moitié éclairé par une lampe chinoise.

Je lis dans ses yeux une certaine forme de panique, il se demande ce qu’il doit faire, comment il doit réagir, empêtrer dans sa honte, il s’enfonce dans la rage.

 

 

Je le vois déjà rugir des immondices à mon égard, ce « connard » dont il aime tant m’affubler aura une saveur particulière cette fois-ci. Oui, il n’y aura pas la forme possessive habituelle de « Mon connard », je lui appartenais jusque dans l’insulte, mais là, le pense que ce sera juste un « connard », comme quand on vocifère démesurément dans sa bagnole à l’encontre d’un parfait inconnu. Un « connard » de dépit, parce qu’il ne sait pas quoi dire d’autre, faute de vocabulaire peut-être, ou juste que les nerfs ont depuis longtemps pris l’ascendant sur le bon sens.

 

Il a l’air si vide… Ce « connard » sera aussi libérateur, il permettra de rompre ce silence et de laisser sortir un irrémédiable « Me touche pas ! enc**** » qu’il éructera de sa bouche baveuse aussi humide que ses yeux qui postillonneront de haine …

 

C’est un soir d’automne dans le petit séjour à peine éclairé de la miss Marie.

 

 A hauteur de mon épaule gauche, cette demoiselle de 24 ans sèche ses larmes dans la manche gauche de mon pull, terrorisée par la scène dont elle est témoin.

 

Moi, tenant fermement son poignet, lui, le poing dressé soumis à mon emprise. Ma force, comme décuplée par mon audace, semble avoir anéanti sa domination, tout dressé qu’il est, il me semble bien petit, bien faible, bien ridicule. Les sentiments sont soit un facteur de faiblesse ou de force.

 

Je vois ses yeux se remplir de veines ensanglantées, de la bave commence à couler de ses lèvres, surpris d’une telle impudence, l’empereur déchu regarde dans ma détermination la fin de son règne, je suis calme, droit, le torse gonflé de fierté comme ces mâles dominant qui s’affrontent, je sens son bras qui tremble dans ma main, et d’un coup sec, il l’arracha avant de le cacher dans son dos :  « et Toi CRRèève  ,CONNAAARD « . J’avais presque bon.