Merah en Campagne :

 

 

Un moment pour poser son cul devant la télé un bol de popcorn sur les genoux. L’assaut du RAID à Toulouse a tenu en haleine pendant presque trente heures des veaux lobotomisés qui ont abandonné les débats des candidats à l’élection présidentielle. Il faut dire que les enjeux économiques d’un pays sont beaucoup moins intéressants qu’une bonne vieille scène de mitrailles digne du film Heat. Car c’est cela que le public veut voir : un méchant terroriste assiégé par des gentils snipers. Ca, même les cons, ils peuvent suivre.

Et puis quand il y a un drame à la télévision, les gens ne s’étonnent pas de la couverture médiatique. Le Téléthon dure deux jours, le Sidaction est sur toutes les chaînes, alors pourquoi un truc pareil n’aurait pas les mêmes moyens de diffusion ? Les vieux sujets inutiles de campagne refont surface, car ce sont les seuls sur lesquels les électeurs débiles peuvent s’épandre. C’est manichéen, ça redonne du grain à moudre pour les défenseurs de la peine de mort, et les vieux qui regardent Motus ont bien retenu qu’il s’agissait d’un arabe qui avait tué des petits enfants. Là, ça y va, tout le monde à quelque chose à dire. Mais va parler de la crise à ta voisine de 78 ans, on va bien rigoler.

 

Le spectacle, le show, voilà ce que ça a été. Les téléspectateurs de BFM rêvaient de voir Mohamed Merah sauter par la fenêtre une grenade à la main, ou se prendre une balle dans la tête en gros plan. Pour une société qui fustigeait il n’y a pas si longtemps la violence des jeux vidéo…, je connais peu d’enfants qui ont eu le loisir de prendre le goûter devant Gulli ce jour-là… Et cela n’a choqué personne.

Même si les politiques ont récupéré l’évènement pour parler de la sécurité, du terrorisme, etc… le vrai point fort n’était pas là. Au diable l’analyse (qui ne vaut vraiment pas le coup, c’était un taré et puis c’est tout), le public voulait des images qui marquent. Mais il ne faut pas trop le blâmer. Quand on sait qu’une place de cinéma coûte dix euros, comment lui en vouloir de regarder un film d’action gratuitement des heures durant ?

Le procès de son frère offrira un autre spectacle tout aussi passionnant : celui du jugement d’un homme haï de tous, éternel scénario qui marchera toujours. On affichera les visages des petites victimes sur les frontons du palais de justice pour avoir le soutien du peuple, il sera condamné à la plus grande joie de tous, et hop ! on sera le 22 avril, et on aura pas eu le temps de parler d’autre chose.

C’est quand même bien fait une campagne…

 

On vit une époque fort minable alors…

        Un geste simple, une légère torsion du dos et des hanches et ses cheveux bruns ont tout d’abord effleurés mon costume, puis sa tête s’est appuyée contre mon épaule. J’ai retenu mon souffle, comme pour suspendre ce moment dans le temps. Le faire durer éternellement, pour qu’un jour on retrouve nos corps oubliés dans cette même position.


Ne rien changer, ne surtout pas bouger, ne rien dire.

Elle me prend la cigarette de ses doigts graciles et l’apporte à ses lèvres. Elle tire une bouffée et expire doucement la fumée. Elle retient le temps. Je pourrais mourir, à cet instant, je suis le plus heureux des hommes.

 

      C’est étonnant comme certaines personnes nous marquent. Ils laissent une trace indélébile dans notre âme pour ne plus nous quitter. Il suffit d’y repenser et on se sent avec eux.

 

Réveil ?à Lyon : Remède

Caresse du soleil sur le visage. Nappes de musique onirique. Plaisir de voir, de sentir, de ressentir ses amies. Se remémorer les moments primordiaux, les savourer, les goûter. Vigueur intense du premier jour. Les yeux décillés, grands ouverts sur le monde. Le parfum délicieux de l’herbe fraîchement coupée. La soif étanchée par l’eau la plus fraîche et la plus claire. La faim calmée par le pain chaud et délicatement croustillant. La chaleur de l’amour et des rires. Le temps est à soi. Communion naturelle. Délice d’être. Cela s’appelle l’aurore. Cela dure jusqu’au crépuscule. Le reste n’est que bonne heure.

 

L’éveil de la Campagne: La petite vadrouille.

La porte s’est ouverte sur une pièce oubliée. Quelque part à mi-chemin entre Le Creusot et l’inconnu, une ferme calfeutrée dans les sous-bois, là où les chênes se portent comme des charmes. Nous avons passé la porte, poussiéreuse, au fond d’un hangar investi de tuiles, de briques, de poutres, de paille et de gravats. Au fond, derrière une gigantesque charrette âgée de plus d’un siècle, une porte discrète attira notre attention. Nous avons poussé le décor et, délicatement, tourné la poignée.

 

 Le fils des anciens propriétaires nous a confirmé que cette pièce n’avait sans doute pas été visitée depuis 1953. Figée. Intacte. Le temps l’avait épargnée, cachée derrière des années et des années de labeur. On sait parfois comment des espaces se laissent ignorer ; progressivement il devient un fait acquis que “oh ici c’est une petite pièce dans laquelle on ne va jamais…”. Jamais. Presque soixante ans plus tard, nous rentrons dans le décor qui n’a pas bougé. On dirait qu’un expert Hollywoodien a passé plus de six mois pour reconstituer l’esprit des années 50 et qu’il y est parvenu, le bougre. J’entends sonner la cloche du village. J’imagine Bourvil. Fernandel. Des vieux vélos. Une traction avant. Les étagères, des bouteilles vides, quelques outils et le silence éternel.

 

Un instant perché dans ma mémoire et celle de Marie.

J’aimerais rester, là, au coeur d’une nostalgie qui n’est pas la mienne mais que je ressens au fond de mes tripes.

Nous refermons la porte et reprenons le cours de l’histoire…

 

Dé-Télévisionne-toi. Ouvre un livre. Et lis-le.

Déwifie-toi. Ouvre un livre. Et lis-le.Navrant, usant, démoralisant, la télé n’exerce plus sur moi ce pouvoir d’attraction d’antant, lorsque enfant, adolescent et pré adulte, j’étais capable de faire des marathons de programmes télé – fatalement – les week end et les mercredi. Est-ce qu’un l’instar d’un apéro aussi bon soit-il répété inlassablement en bonne compagnie dans la campagne, le petit écran devenu gigantesque à perdu de son charme ou est-ce moi qui ai perdu ma libido télévisuelle ? I don’t Know, en revanche ce que je constate c’est que même en tentant de dépasser le cadre (tweeter pendant les émissions), cuisine, repassage, écriture de billets, je n’accroche pas vraiment… Ni aux émissions, ni aux JT, encore un peu le sport auto mais pour combien de temps encore.

 

 

  La dématérialisation fait que je regarde en décalé ce qui est susceptible de m’intéresser sur d’autres écrans (tablette, smartphone, console etc.) et via d’autres canaux (YouTube, dailymotion, sites de chaîne etc.), je choisis le temps et le mode de consommation parce que je ne peux pas intellectuellement me plier au diktat d’un horaire imposé par un divertissement.

 

Au cinéma, je choisis ma séance, à la télévision en théorie je dois être présent à l’heure dite pour regarder mon programme (d’où la possibilité des replay et autres à la demande qui se généralisent). Nonobstant, je ne supporte plus d’entendre ces chiffres d’audience qualifiés de bons ou mauvais, sorte de guillotine de l’époque qui ne rime à rien. La mécanique est connu de tous, il n’y a plus de magie, trop d’émissions pour démonter le système, trop de bidonnage, trop de copinage, pas assez d’innovation, la télé est en sursis… Annonceurs piquez cette bête qui ne demande finalement que ça et déplacez vous sur le présent. Merci pour celles et eux qui auront enfin du temps à consacrer à autre chose qu’à un écran même pas interactif.

 

Il avait une lueur dans les yeux,

celle que seul le désir pouvait allumer.

 

L‘autre soir, je partageais un instant avec une très jolie femme qui m’avouait être capable de séduire n’importe qui car c’était une fille « bien ». C’est vrai qu’elle est bien, et qu’elle est en mode séduction, désire d’avoir un homme. Un truc à se prouver assurément. A la recherche de sa féminité évidemment.

 

 Et puis, je me suis dit qu’il fallait pousser la chose. Aller plus loin. La séduction est facile pour une jolie femme. Mais envouter ?… Oui, envouter. Envouter, c’est aller au delà de la séduction qui est à la portée de n’importe quelle fille. Se cambrer, avancer la bouche, friser les yeux, offrir ses seins, etc… bref montrer tous les artefacts d’une séduction sensuelle accessible à toutes et à tous.

Envouter, en revanche, apprendre à devenir femme. Une fille séduit, une femme envoute. Il est de même dans la dichotomie garçon/homme. Envouter, c’est le charme. Envouter, c’est faire en sorte que l’autre s’abandonne non pas à une simple éjaculation, à un vulgaire orgasme, non, mais à un état de chiffon, à un état d’insatisfaction même après avoir tutoyer un bonheur sensuel.


Le seul bonheur au fond.

 

C’est vrai quoi !… On a traversé des mers, guerroyé, écrit des pages entières pour s’envoyer en l’air tellement envouté par un autre, une autre… Et non, ce n’est pas de l’amour, ni de la passion qui est du domaine d’une respiration incontrôlée… l’envoutement est un tourbillon, un vertige de mort qui nous étreint lorsque l’autre nous tourne le dos. L’envoutement, c’est un souffle de vie.

 

On The Road :

 

Un film de Welter Salles Avec Garrett Hedlund, Sam Riley et Kristen Stewart Au lendemain de la mort de son père, Sal Paradise, apprenti écrivain new-yorkais, rencontre Dean Moriarty, jeune ex-taulard au charme ravageur, marié à la très libre et très séduisante Marylou. Entre Sal et Dean, l’entente est immédiate et fusionnelle.

 

Décidés à ne pas se laisser enfermer dans une vie trop étriquée, les deux amis rompent leurs attaches et prennent la route avec Marylou. Assoiffés de liberté, les trois jeunes gens partent à la rencontre du monde, des autres et d’eux-mêmes.

Sortie en salles le 23 mai 2012

 

Jack Kerouac, né le 12 mars 1922 à Lowell, dans le Massachusetts, mort le 21 octobre 1969 à St. Petersburg, en Floride est un écrivain et poète américain.

Considéré aujourd’hui comme l’un des auteurs américains les plus importants du xxe siècle.

 

 

 

 

 

Il suffit de pardonner à ceux qui te diront que ce film est cuculapraline, naïf, utopique, populiste, démago, …

 

 

La séduction est ailleurs: En forêt ?

 

Marie se languit sur son matela et me demande :

 

 – Comment tu dragues David ?

– Avec des mots, des regards, des attentions, de la courtoisie et beaucoup de sensualité.

– De la sensualité ?

– Oui, le choix des vêtements, des matières… mais pas que… aussi les attitudes, les comportements physiques et aussi les lieux. 

 

C’est évident que le bar du PMU est moins glamour que les salons Japonnais (ou chinois, je sais toujours pas).

– Genre, c’est pas suffisant juste un sourire complice ? Une envie ?

– C’est ce qu’on croit. Mais en fait c’est une disposition, la séduction. Tu peux espérer le fameux coup de foudre, mais en général l’amour se construit pierre après pierre, comme la séduction. Savoir construire une amplitude.

– Une amplitude ?

– Oui, sortir de l’immédiat trop rapide pour prendre le temps. Faire monter une tension amoureuse par la séduction.

– Et du coup on couchera pas le premier soir si tout doit être lent ?

– Tu ne comprends pas. La séduction doit vivre son temps. Puis, une fois que les êtres sont d’accord, vivre leur rythme. Il est possible donc de coucher le premier soir. Mais surtout Marie, prends le temps.

 

De toute façon, trois duvets pour quatre personnes dans une tente…

 

 

Odyl, Premier EP:

Odyl, La petite effrontée transmet sa culture musicale.

 

 

Il y a des oeuvres qui marquent l’imagination, et viennent gratter des émotions enfouies. Une galerie du temps qui passe et un sentiment immédiat de nostalgie qui vous envahit. Les siennes en fond parties, en voici une pour illustrer. 

 

L’ensemble est là,  http://www.youtube.com/user/ODyLMUSiC 


iTunes & FNAC,  à suivre … 

 

-Alors pourquoi Odyl ?

-Elle est contemporaine, connecté, et accessible à son public ?

 

OUI, c’est indispensable en 2012, mais pas seulement.

 

– Alors c’est le style, la voix et sa belle gueule ?     

Évidement, mais pas seulement, ça vas plus loin…


 « Over Dose Your Life« , représente une manière de penser, je vois déjà  les quinquagénaires cracher dans leur bavoir en lisant cette anglais qui leur est rédhibitoire et sur les lèvres d’une fille qui met trop de rouge à lèvre. Moi j’y vois de l’espoir, une envie d’aller plus loin, sans même craindre un échec, une si grande ambition que seul le mur de l’amour pourrait en empêcher la réussite. Chacun trouvera sa vision…..une religion musicale orchestré par Odyl… Je veux bien être un de ses fideles croyants.

 

 

Entre deux dossiers noirs de complexité et de café renversé, la prescription de « douce et docile » de la pharmacie YouTube, un comprimé de 3 min matin midi et soir, vous pourrez ensuite affronter votre pire dossier en duel avec sérénité et sourire.

 

Les premières doses sont gratuites pour reste il y a son EP.


Bonne découverte.