Envie de te hurler des mots tendres à la gueule.

Je sens ton chagrin
De loin, qui se colle au mien,
Je sens que tu n’es pas bien,
Je sens le parfum
Que tu ne mets jamais.
Je sens ta solitude
Et je n’y peux rien,
Le temps des préludes
Est fini.
Et je me sens moins que rien,
Abandonné dans cet infini
Où tu as coupé les liens.

Il y a des soirs amers comme des vins mals vieillis. Par manque d’attention, par négligence, parce qu’on les a oubliés dans un coin un peu trop obscur de la cave, parce que les raisins étaient gâtés et que c’était écrits depuis bien longtemps… peu importe, l’amertume est là.

La rudesse de mes interdits se conjugue à la loyauté de mes amours, l’amertume de mes déceptions ou l’intensité de mes plaisirs.

Antidaté des années 2010…