J’aimerais bien retomber en enfance, mais j’ai peur de me croûter les genoux.

Le dimanche, je prêche pour ma paresse. Plus près de toi, mon Pieu.

Parfois, tu es fatigué de donner ton temps et ton énergie aux autres. Tu as ce petit instant de solitude où tu aimerais bien que quelqu’un te rassure aussi, prenne du temps pour toi. Et dans un sourire, tu te souviens que la meilleure personne pour combler ce manque : c’est toi

D es secondes presque
I mperceptibles disent aux
M inutes de faire très
A ttention aux heures qui
N uisent aux instants,
C es dernières
H antent le temps et
E touffent l’éphémère..

L’autre jour, j’ai relu un de mes anciens édito sur ce site, je ne me souvenais même pas de l’avoir écrit, me suis ensuite demandé qui étais-je en ce temps-là, puis je suis arrivé à cette conclusion : qui que ce fût, ce n’est plus moi. Je me balade au hasard, navire sans gouvernail, sérénité et nostalgie, tout ce qui m’était lointain est devenu proche et ce qui m’était proche s’est éloigné, recherche perpétuelle ce je ne sais quoi, j’apprends, j’éprouve, j’expérimente (et c’est chouette comme ça).

Dimanche Soir, Chemisette blanche, nœud pap et pantalon souple, élégance tranquille, danse sensuelle et précise, perles de transpi au front, délicieux lâcher prise entrainé par ma Dame, les yeux qui se ferment et se rouvrent au rythme de la musique, ou le guide de la mise à feu d’un parquet de bal musette. Après quelques verres nous avons pris la 207 sw pour rentrer, hein ! quoi ? Naannn…Nous avons fait le chemin à pied. Par habitude, j’ai cherché l’ombre de mes parents sur les routes du Creusot où ils m’emmenaient à l’école, auto-école, biblio… Puis j’ai poursuivi ma route en rassemblant les souvenirs de mon passé.