Il y a des portes qui claquent et des claques qui portent.

Quelques vestiges d’une nuit trop courte sont encore étendus sur le coin de mes yeux. Dehors, le soleil frôle l’horizon et colore le ciel d’un rose fluorescent. Je regarde ma moitié encore endormie.

L’amour, ça pousse au printemps
Comme du chiendent
Ça se cueille l’été
Sur les branches d’un pêcher
Ça se ramasse en automne
Et vlan dans le panier de pommes
Ça se conserve l’hiver
Dans un sac de pommes de terre.

Au troisième café, ma journée était aussi sexy qu’une étoile de mer dépressive en pleine marée noire. C’est à ce moment que j’ai réalisé que c’était un tournant dans une vie, le jour où les larmes de quelqu’un d’autre vous paraissent plus insupportables que les vôtres. Et pourtant, je souhaite à chacun de vivre cela, de ressentir cette claque.