Passer toute le nuit à refaire le monde, il est joli maintenant, vous pouvez y aller.

Une des plus belles définitions de la culture :

« La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes.

C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision.

C’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût. »

J.Rostand.

C’était un homme pétri d’aphorismes et de contradictions, qui en savait long sur ce qui n’a aucune importance, et si peu sur ce qui est nécessaire…

Paraphraser un célèbre slogan et rentrer dans le gras du sujet, voici ce qu’on pourrait dire à propos des clichés: « Entre vous et nous, c’est une histoire de sous » . Ne soyons pas dupes, les standards qu’on nous inflige et les désirs qui nous affligent, font de nous d’une part une foule sentimentale (cf qui tu sais) et d’autre part une super manne docile, frustrée de mal vivre consumériste, droguée à l’envie et certaine d’arriver au bonheur grâce à sa sacro-sainte carte bancaire (si, si on lui a dit à la télé, c’est que c’est vrai !).

Pour ma part, plus ça avance et plus je deviens stoïcien, de Nietzsche je suis passé à Épictète en qui je vois celui qui a tout compris, faire la part des choses avec vigilance et persévérance entre ce qui dépend de nous et ce qui n’en dépend pas.

Les donneur de leçon d’aujourd’hui, petits bourgeois enferrés dans un anticonformisme de salon, sont pour certains des vertueux aux mains pleines  » Je suis père la morale et je revendique des valeurs, des concepts et des idées que je n’appliquerai jamais et pourtant je suis sûr d’être dans le vrai, sûr de mes convictions, je fais tout ce que je critique sans jamais me remettre en question, le monde dans lequel je vis me le permet, personne n’ose s’opposer parce que je suis l’enfulte ultime, mes désirs sont des ordres, mes caprices sont le moteur essentiel de mon existence, ma raison d’être. Mes préjugés mon ciment, peut importe la vérité, je suis l’incarnation sclérosée du cliché. »

Le pendant à ce stéréotype est un survivant d’époques honnies, celui qui regarde les conflits sans prendre parti non pas par conviction ou par justesse d’esprit mais par lâcheté et par crainte des retombées.

Fuck aux clichés, Fuck aux gros bulbes et aux petits cons, Fuck aux matérialistes, aux télévores, aux craintifs, aux frustrés, aux petits chefs, à tous ceux qui depuis l’origine des temps polluent le monde.
Dans tous les cas il va falloir que je m’auto fuck à un moment parce que je fais évidemment partie du lot, mais croyez moi, cela ne va pas être facile !!!

Michelin

Pneu Vélo Michelin Wild Run

Après 4 Mille kilomètres en 4 ans avec ces pneus Michelin, petit rappel de base.

La pression des pneus:

La pression des pneus s’exprime en bar ou en PSI (1 PSI = 0,07 bar). Ils doivent être gonflés à la bonne pression, soit 2 à 3 bars en moyenne pour un cycliste de – de 70 kg, et 3 à 4 bars pour un cycliste de + de 70 kg. Avant de sortir, vérifier l’état des pneus et n’hésitez pas à les changer s’il y a des coupures ou des traces d’usure trop importantes.

Plus on met de pression et plus le pneu aura du rendement sur la route, mais attention on aura aussi tendance à “sauter” un peu plus lorsque la route présente des aspérités. On ressent aussi plus les cailloux. On rebondit davantage sur la selle. En revanche, si vous préférez le confort, en abaissant les bars, le pneu va se montrer plus tendre, moins agressif aussi face aux rudesses de la route. Attention, un pneu sous gonflé sera plus sensible aux risques de crevaison. Lorsqu’il pleut, mettez moins de pression, cela vous permettra d’obtenir une plus grosse surface d’application du pneu sur la route.

Consignes de sécurité :

N’attendez pas qu’un pneu soit trop usé pour le changer ! Si on aperçoit l’armature du pneu sous le caoutchouc, le risque de crevaison est important ! Un pneu d’entraînement se change en moyenne tous les 4000 à 5000 kilomètres. Ce chiffre varie en fonction de la structure du pneu et de l’état des routes empruntées. Un pneu léger, typé compétition s’usera plus vite qu’un pneu d’entraînement plus lourd. Le pneu arrière s’use plus vite que le pneu avant.

En cas de crevaison, bien vérifier qu’un morceau de verre, un silex, ou autre clou n’est pas resté planté dans le pneu. Si le pneu a été trop abîmé par l’objet coupant ou perçant, n’hésiter pas à le changer. Pour chasser d’éventuels débris, passez la main à l’intérieur du pneu avec un textile avant de le remonter. N’oubliez pas le fond de jante avant de le remonter. Il existe des aérosols pour regonfler instantanément votre roue sans la démonter et des kits d’entretien pour le réparer soi-même. En cours de montage, bien prendre garde à ce que la chambre à air ne soit pas coincée entre le pneu et la jante : on appelle ça un « pincement ». Le risque de crevaison est alors grand.

Combien de cyclistes ont été victimes de crevaison pour cette raison alors qu’ils roulaient avec un pneu neuf !

Usure progressive sur les 200 derniers kilomètres.